« Une petite pause café ? » ✖ SOFIANN.

« Une petite pause café ? »

Il était à peine plus de sept heures du matin lorsque Micah ouvrit les yeux. Son réveil alla miraculeusement s’écraser contre le mur d’en face et la couette reprit place sur sa tête. Ce n’était pas l’heure, il était bien trop tôt pour se lever. « Driiiiing ! » Un grognement rauque s’échappa de la gorge du beau brun. « C’est bon, j’ai compris… » Le jeune homme se leva doucement et se dirigea vers la salle de bain.

La température augmentait dans la grande pièce blanche. L'eau délicieusement chaude descendait lentement sur le torse du beau brun. Une douce vapeur emprisonnait la salle de bain. C'était très agréable. L'odeur du savon envahissait ses sens et son corps, pâle et frêle, frissonnait de toutes parts. Il passa ses mains savonneuses sur son torse, sur son ventre. Partout. Micah resta encore un bon quart d'heure derrière le rideau de douche, non pas parce qu'il tenait à se faire beau, mais plutôt parce qu'il avait du temps à tuer. Il finit par sortir et s'observa longuement dans le miroir au-dessus du lavabo. Levine était blanc, maigre, peut-être même trop. Depuis combien de temps n'avait-il pas mangé correctement ? Il salivait déjà à l'idée d'un bon petit-déjeuner. Un petit-déjeuner de roi, un grand banquet, des plats sur toute la table... Oh oui, qu'est-ce qu'il en avait envie !

Micah s'enroula dans une serviette et se dirigea vers sa chambre où il s'arrêta devant son armoire. Le jeune homme envoya différentes tenues sur son lit et opta finalement pour un simple jean et une chemise rouge à carreaux. Des vêtements simples pour un homme simple. Une fois habillé et après avoir soupiré maintes et maintes fois en regardant sa coupe de cheveux, il traîna des pieds jusqu'à la petite cuisine. Micah ouvrit tous les placards à la recherche du moindre croûton de pain à se mettre sous la dent. Tous, sans exceptions. Et absolument rien du tout. Son irrépressible envie d'un bon petit-déjeuner à la maison ne serait pas comblée aujourd'hui. « Bon et bien... » Il soupira une nouvelle fois et enfila une veste. Le brun referma la porte de son logement derrière lui, puis se rendit sur le lieu de son travail, l’estomac vide.

Levine poussa la porte du Starbucks et entra. Il salua ses collègues de travail, partit enfiler sa tenue et en profita pour avaler une ou deux viennoiseries. Ainsi, le jeune homme s’avança jusqu’au comptoir et le café put enfin ouvrir.

codes par shyvana

Sofiann marchait tranquillement dans les rues du Leeds. Il était encore tôt dans la journée, et elle avait juste le temps de passer au Starbucks pour prendre un petit café. Le sourire aux lèvres, la jeune femme poussa la porte du café et y entra joyeusement. Il n’y avait pas grand monde, vu l’heure, c’était normal. Depuis toujours, Ann était une fille matinale. Elle profitait de la vie, donc à quoi bon passer sa matinée à dormir ? Aujourd’hui, elle était vêtue d’une petite robe noire, avec des collants simples et des petites ballerines. Pour accompagner le tout, elle avait mit une petite veste en jean et avait laissé ses cheveux blonds lâchés. Quant à son maquillage, un petit peu d’eye-liner et un rouge à lèvre pas trop voyant et hop, le tour est joué. Sofiann était une fille simple et joyeuse mais elle était forcée d’avouer que son milieu aisé avait créé en elle ce goût pour la mode.

L’étudiante s’avança près du comptoir, où elle put d’ailleurs s’asseoir, étant donné que des grands tabourets étaient libres. Elle s’assit et, avec son plus beau sourire, passa sa commande. « Un Cappuccino s’il vous plait. » demanda-t-elle. Sofiann avait usé de tout son charme, le beau serveur lui ayant tapé dans l’œil. Il était simple, mais avait un côté mystérieux et attachant qui ne pouvait laisser la jolie blonde indifférente. Elle souriait bêtement, sans s’en rendre compte. D’ordinaire assez timide et méfiante, aujourd’hui elle avait décidé de changer, de vaincre sa timidité. Mais s’il lui collait un gros râteau ? Ah non, ça c’était inenvisageable pour elle. Elle allait donc se contenter d’observer pour l’instant, mais elle supporterait difficilement qu’une autre fille lui vole sa proie.