Mon histoire n’est pas franchement si intéressante mais c’est la mienne, une mère très calme et un père franchement trop clichée et autoritaire, une petite vie bien tranquille mais un jour tout bascule...

Née par une journée d’automne ou l’hiver commençait à se faire sentir, premier bonheur pour James et Anna Callahan. J’ai pour prénom Elizabeth, mais tout le monde m’appelle Beth par facilité. La discipline de rigueur au sein de la famille par un père autoritaire qui déteste les écarts de conduites, dur mais tendre à la fois, cela faisait de moi une petite fille modèle avec des bêtises bien sur, du moins pendant les 6 premières années, puis apparut un deuxième cadeau enfin, pour les parents car comme vous le savez, il est rare qu’un enfant accepte facilement les suivants. Et voilà qu’arrive Josselyn, une copine pour jouer que l’on me disait alors que je la voyais comme une menace pour mes jouets et j’avais raison de m’inquiéter pour eux, ils ont fini déchiquetés par les premières dents ou bien même par un bain forcé dans les cuvettes.  Du jour au lendemain, tout partager et surtout papa et maman fut plutôt difficile surtout quand la petite dernière attire toute l’attention par ses cris et ses pleurs. En grandissant elle cessa tout ça mais devenait envahissante, je devais tout faire avec Jo derrière moi, la surveillée lorsque l’on jouait dehors, quand je sortais avec des amis, mais rien ne valait le moment du couché, ou chaque soir, elle disait je t’aime tu sais juste avant de partir pour le pays des rêves. Avoir 12 ans et devoir trimballer sa petite sœur partout c’est assez embarrassant, on ne devrait rien avoir à partager avec un enfant de 6 ans et surtout pas ses amis mais de devoir regarder des films pour tout petit au cinéma fut le pire. Mais faut avouer qu’il y avait de bon côté aussi, les petits secrets entre sœur et l’amitié certes pas très souvent mais cela arrivait. Plus de jours de guerre que de paix mais au fond, je l’aimais aussi ma petite sœur.

Depuis le jardin d’enfant, jamais je n’ai eu de mauvais comportement, pas de notes déplaisantes ni de bagarre avec d’autres chérubins, d’après les instituteurs car mes coups, je les faisais en douce bien évidemment. Je n’ai pas pu apprendre cela à Jo, des classes nous séparaient et les seul fois ou nous étions ensembles, j’étais devenue trop grande pour ce genre de chose et lors de ma dernière année du primaire, le collage de la petite sœurette m’énervais assez mais ma mère voulais que je sois compréhensible alors je me la suis farcie. Ma rentrée au lycée fut un cauchemar, un nouveau départ sans mes amies et dieu sait que je n’aime pas recommencer quoi que ce soit. Mes carnets toujours rempli en bien, rien avait finalement changé mis à part les visages, arrivée en 4 éme un jeune homme m’attirait particulièrement, mais malheureusement inaccessible pour une simple jeune femme comme moi. Un jour pour mon plus grand bonheur, il m’adressa enfin la parole et finalement, on est devenu plus proche que des amis, on filait le parfait amour et ce pendant un petit temps.
Après quelques temps, je me suis rendu compte que c’est de son meilleur ami dont j’étais réellement folle mais cela à certes pris du temps pour que l’on finisse ensemble, j’avais donc 17 ans et le dilemme d’aimer deux hommes se présentait à moi, et devinez ma réaction. J’étais donc avec le meilleur ami mais mon ex me manquait, quand il m’a enfin pardonné, nous avons pu devenir amis. Lors d’une soirée et après des souvenirs remémorés, le pire arriva, j’ai fini dans ses bras, une erreur dont on était tous deux conscients. Un décision s’imposait à nous, soit tout dire et perdre tout, ou bien ne rien dire et tout effacer pour reprendre le cours de notre vie comme si rien n’était. Mais voilà, trois mois plus tard et après 3 test positifs, le résultat est bel et bien là, le fruit de cette erreur était en moi, chose pas facile à dire à ses parents. Finalement ma mère pris la décision seul de bien vouloir m’aider à l’encontre de mon cher père qui pour lui, j’étais devenue la honte familiale chose impardonnable pour un chef de département policier et pour éviter tout jugement sur notre famille enfin, surtout pour sa réputation, il rendit donc son verdict de nous emmener loin. Nouveau départ pour Londres, changement de toute chose, pas facile pour notre famille.

Dans cette nouvelle ville, il fallut tout reconstruire. Mon géniteur du trouver un poste en ville tandis que ma mère devenait de nouveau femme au foyer, une autre école pour Jo, bien trop tard pour moi de reprendre le lycée avec un bébé en route et la peur me gagnait de plus en plus chaque jour, non pas la trouille d’élever cet enfant mais bien celle de le faire du mieux possible. J’ai donc cherché un travail pour préparer son arrivée  et après de nombreux refus, je suis acceptée au starbuck du coin. En somme servir des cafés à 4 mois de grossesse, me sentir énorme et les sautes d’humeur pas possible. J’ai obtenu un congé maternité pour m’occuper un peu de ma fille mais pas éternellement, et comme je ne pouvais pas reprendre le lycée et le travail en même temps, j’ai donc été engager à mi-temps pour prendre la direction des cours du soir et ce pendant 3 ans, l’envie de devenir infirmière était forte mais au bout du compte, je ne passais pas assez de temps avec mon bébé et la voir grandir sans sa mère me faisais mal, déjà qu’elle ne voyait pas beaucoup son père vu qu’il terminait ses études de son côté et ne pouvais faire autrement pour assurer un avenir à ce petit bout de chou, c’est alors qu’une opportunité de travailler comme aide-soignante s’offre à moi que je ne pus refuser et cela me permettait de déguerpir du foyer familiale avec ce père qui ne prend même plus la peine de vous regarder…

Après avoir économisé assez d’argent, je m’installai avec ma fille et son père, une petite vie bien tranquille pendant quelques années, un jour, une annonce paru dans le journal, je n’en croyais pas mes yeux, la maison ou j’ai grandi est à vendre et à bon prix.  Après une grande discussion en famille, c’est alors que l’on déménage pour revenir à Leeds après des années et j’ai hâte que Jo vienne nous voir…